8 janvier 2012
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18:30
Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois
A la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois.
Pendant les tristes jours de l'hiver monotone,
Les pauvres nids déesrts, les nids qu'on abandonne,
Se balancent au vent sur le ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver !
Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
Dans le gazon d'avril ou nous irons courir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?
François Coppée (1842-1908) http://www.youtube.com/watch?v=9aBAMnIUi8Y